VERSAILLES

Une ville qui a marqué le destin de la France

Reportage réalisé pour le magazine Détours en France et publié dans un hors série sur les demeures royales en Île de France.

Ce florilège d’images va nous faire découvrir les grandes richesses artistiques et historiques de cette ville royale. Le théâtre Montansier, qui se trouve tout prés de la résidence où vécu la Pompadour. Après les immeubles du XVIIIème siècle qui bordent la place Hoche, on ne pourra pas rater la statue du célèbre général napoléonien (sa maison natale au 18 rue de Satory est devenue le restaurant Saint Lazare), nous pénétrons dans l’église Saint-Louis, dont le chœur, avec ses banquettes recouvertes de velours bleu, accueillait les notables de la ville. Un buste d’Hardouin Mansart, le célèbre architecte de Louis XIV, a été placé juste en dessous des vitraux. Il pose un regard sévère sur les visiteurs qui pénètrent dans les transepts Nord et Sud.
Plus au Sud de la ville, se trouve l’Hôtel des Menus Plaisirs. C’est dans ce bâtiment, qu’en 1789 furent votés l’abolition des privilèges et où l’Assemblée Nationale prononça la célèbre Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Planqué dans la rue qui porte son nom, le Jeu de Paume, le vrai, celui où la fameux Serment fut dît, et non son homonyme de la Place de la Concorde à Paris, ne reçoit de visiteurs que sur rendez-vous (économie de personnel oblige), le Parc et Château de Versailles a décidé de réduire la voilure et donc de ne pas dépêcher de service d’accueil ; du coup, la visite de ce lieu historique s’en trouve fort compliquée, sur une des stalles entourant la salle un buste à l’effigie du Docteur Guillotin honore celui à qui le peuple français doit l’invention de l’instrument qui fonctionna à plein régime tout au long de la Terreur.
En arrivant sur la Place d’Armes, et au travers des grilles de l’immense espace on peut admirer l’imposante statue équestre du roi Louis XIV. Un peu à l’écart de la cohue des touriste, on passe devant les écuries royales qui ont été récupérées par le Tribunal d’Instance. Dans ce quartier, entre la rue Royale et la rue d’Anjou, les maisonnettes ne dépassent pas un étage.
Ceux qui auraient envie de sortir des « sentiers battus » doivent rendre visite au Musée Lambinet. Plusieurs pièces richement décorée rappellent de manière très fidèle et dans les moindres détails l’apparence d’un appartement bourgeois à l’époque de Louis XV. A ne pas rater, l’original fauteuil « d’aisance » percé et la coiffeuse « masculine ».