DÉCOUVERTE DU PAYS À LA NATURE PROTÉGÉE.

Ici les sanctuaires terrestres sont préservés d’une manière drastique et pour prouver son originale philosophie ; le Costa-Rica n’a plus d’armée depuis 1948.

Le Costa Rica compte 4 millions d’habitants, dont la moitié vit dans la capitale San Jose.
Son théâtre National et son nom patronymique, la Côte riche, pourrait faire penser que le pays croule sous l’or. Ce n’est pas le cas ; sa richesse lui vient plus du tourisme, de la culture et de la commercialisation de fruits et plantes ornementales.
La façade néoclassique du Théâtre National, agrémentée de colonnes, fait la fierté des habitants de San Jose.
Son intérieur n’a rien a envier à ses consœurs européennes. Une immense salle, style rococo, a été décorée deaux ébénisteries en bois recouvert de feuilles d’or. Les escaliers sont en marbre et les murs sont ornés de peintures murales qui racontent la vie quotidienne du pays au siècle dernier.
La plupart des agences proposent une excursion aux parc des Quetzals qui se trouve à 1h30 de San Jose . Le quetzals, l’oiseau emblématique du Guatemala, a déserté depuis fort longtemps son pays d’origine, mais il n’est jamais parti du Costa Rica. On peut le rencontrer dans cette immense forêt, si on a …. un peu de chance.
Sur le marché de Grecia on se familiarise avec les fruits, tels la Pina, la variété d’ananas la plus appréciée au monde, et ses légumes originaux comme le curieux et goûteux Squash.
La célébrité de l’église de Gracia, tient surtout à sa structure faite en plaques de tôles rivetées.
En continuant notre route vers le volcan Arenal, il est difficile de ne pas faire une halte à Sarchi, la célèbre ville d’artisans spécialisés dans la fabrication de charrettes à bœuf colorées. Cette tradition se perpétue encore aujourd’hui, mais elle perdure plus pour les touristes que pour l’utilisation de la force animales ; les bovidés ont été remplacés depuis bien longtemps par des tracteurs.
Lorsqu’on arrive au volcan Arenal et que les brumes rendent invisible le lac qui se niche dans son cratère, on se venge en se prélassant dans une eau à 40°.
Une expédition de trois heures, en bus local est nécessaire pour atteindre le célèbre Parc Manuel Antonio. Ici, on rencontre pas mal de spécimens de serpents, chenilles et autres facétieux singes capucins. Une grande variété d’animaux peut s’y observer. Iguanes, ratons laveurs, biches ou des singes atèles peu farouches qui se laissent facilement approcher .
Pour se rendre au Parc du Corcovado, c’est une véritable expédition. Mini-bus jusqu’à Sierpe, puis « Lancha » (bateau à fond plat) pour deux heures de navigation entre fleuve et océan. L’embarcation, propulsée par un puissant moteur de 250 CV, marque de son sillon les méandres de la mangrove et, après avoir franchi une barre impressionnante, le bateau se retrouve en plein Océan Pacifique. Encore quelques milles le long de la côte et il dépose enfin ses passagers sur la plage de Bahia Drake. Comme il n’y a pas de ponton, il faudra enlever ses chaussures pour se rendre sur la terre ferme.
Ici, il est difficile de ne pas se sentir en dehors de la civilisation. Pas ou peu de commerces, des pistes boueuses qui s’enfoncent dans la jungle vers des destinations inconnues et le rythme tranquille d’un pays de bout du monde.
Bahia Drake est minuscule, bordé d’une plage accueillante, on en a vite fait le tour. Pour se sentir vraiment dans l’aventure, il faut vivre l’expérience «Paraiso Verde ». Un coin paradisiaque en pleine jungle, prés de l’entrée du poste des gardes de «Los Planes».
C’est ici que vit Alfredo. Il s’est installe en pleine jungle du Corcovado, il y a plus de tente ans et il y est resté. Il doit marcher près de trois-quart d’heure pour se rendre chez ses plus proches voisins, les gardes du Poste de « Los Patos »
Il n’ a l’électricité que depuis trois ans, et tout a été amené à dos d’homme. Paneaux solaires, matériel de cuisine et tous les outils de première nécessité., Chaque chargement a demandé une dépense d’énergie considérable, et il ne s’est pas privé d’apporter toute la musique qu’il aime.
Pas de téléphone pour communiquer, mais un radio-émetteur et un poste de télévision antique, avec lequel il tente de capter deux ou trois chaines locales.
Passionné par le rock des Années 80, il écoute en boucle Crosby Still Nash and Young, Gratefull Dead…
Il nous aurait fallu plus de huit heures par voies terrestres et maritimes, alors qu’avec l’avion, en 40mn nous sommes de retour à San Jose.
Le seul inconvénient, mais il est de taille ; c’est le choc thermique. On quitte un climat tropical à 36°, avec un taux d’humidité avoisinant les 98%, pour se arriver dans une température qui ne dépasse pas les 14 ou 17°.
Le Costa Rica s’enorgueilli d’une des démocraties les plus stables d’Amérique Centrale.
Pour évaluer le revenu moyen par habitant, il existe un moyen fiable : il suffit de voir l’excellent état du parc automobile ; peu de véhicules en mauvais état et des berlines, modestes pour la plupart, mais toutes flambant neuf.
Le résultat d’une politique sociale équitable se constate également par l’absence de mendiants dans les rues et par des soins médicaux gratuits donnés à tous les costariciens.
Cerise sur le gâteau, les ticos (natifs du Costa Rica) sont les chantres de l’écologie et du respect de la nature. Ils en ont adopté depuis bien longtemps ces préceptes et ont su très vite, qu’en protégeant leurs richesses naturelles, ils attireraient des visiteurs du monde entier. Au passage, ces derniers laisseraient une manne de devises suffisante pour le bon fonctionnement économique du pays.
Lorsque vous choisissez une excursion vers un des fabuleux parcs naturels (protégés) du Costa Rica, le guide vous accueille dans le véhicule par la lecture du vade-mecum du visiteur. Il présente la liste des mesures écologiques et les sanctions implacable prévues par le gouvernement pour les cas de prostitutions enfantine. Les contrevenants s’exposent à de longues peines d’emprisonnement.
Un petit encas ? Le marché couvert de San José propose un nombre incalculable de « Sodas », ces petits restaurants populaires où vous dégusterez les ceviches les plus délicieux du continent américain, c’est du moins ce que disent les ticos et on ne va pas les soupçonner de chauvinisme…
Décidément, les volcans ne nous aiment pas. Iraçu nous accueille ce matin là avec un « petit » 6°, dans un brouillard à couper au couteau et même pas un quetzal à l’horizon pour nous remonter le moral…
La plupart des voyagistes proposent la découvrez du café dans une plantation très bien organisée. Le guide présente toute les étapes de la culture, de la plantation de la graine jusqu’à la mise en sachet du produit torréfié.
Les immenses feuilles des gunneras prouvent la présence de grande quantité d’eau et de soleil, car la végétation au sommet du volcan Poas y étale toute son exubérance.

Reportage Christian VOULGAROPOULOS