NOUVELLE CALEDONIE
Parmi toutes les îles du Pacifique Sud, la Nouvelle-Calédonie est celle qui possède les paysages les plus variés.
Son surnom de « plus beau lagon du monde » est vraiment mérité, avec une périphérie bordée de 800 km de récifs coralliens, dont les eaux turquoise se déclinent vers le bleu outre-mer.Oubliez Nouméa, pour plonger dans la « brousse ».
La flore terrestre de la Nouvelle-Calédonie est exceptionnelle. On dénombre plus de 3000 espèces botaniques, dont beaucoup sont endémiques à la région. Parmi les arbres, les « pins colonnaires », les kaoris, les bougainvilliers et les banians, sont remarquables. Le niaouli, dont on tire le goménol, est très répandu du fait de sa fantastique résistance aux feux de brousse. Supplantant peu à peu les autres essences de l’île, on le trouve sur tout le territoire.
La faune comprend quelques espèces particulières, comme le « cagou » (emblème de la Nouvelle-Calédonie), un gros pigeon noir appelé nautou, le pigeon vert et la « roussette, une immense chauve-souris.
La côte Est se caractérise par ses plages de sable blond bordées de cocotiers, où l’on a « pied » sur plusieurs centaines de mètres et des collines, dont les roches noires plongent sur des fonds abyssaux.
L’Ouest, c’est la savane et le pays des vastes ranchs d’élevage. Sur la côte près de Bourail, on découvre les curiosités géologiques de la Roche Percée et du Bonhomme. Plus au Nord, sur le même littoral, d’énormes machines creusent la roche pour y prélever le nickel. Un métal précieux dont la Nouvelle-Calédonie est le plus gros producteur au monde.
Les plaines arides du Sud sont recouvertes de rares plantes, poussant sur un sol de latérite, alors que tout au long de la chaîne centrale, s’étendant vers le Nord sur plus de 400 km, les fleurs tropicales embaument une exubérante forêt primitive. Rafraîchies par de nombreuses cascades, les pentes abruptes des montagnes grimpent à plus de 1600m d’altitude. Depuis certains sommets le regard peut embrasser les deux côtés de l’île.